VO : cDc (Cult of the Dead Cow) traduction : Bb) (Bug Brother)

Le 4 juillet 2001 The Hacktivismo Declaration (La déclaration d'indépendance Manifeste hacktiviste) L'internationale des censeurs progresse. La censure étatique de l'Internet avance à grande vitesse, et de la Chine au Moyen Orient en passant par l'Afrique, de plus en plus de pays limitent l'accès aux informations. Enfin, presque. Nous publions aujourd'hui cette déclaration d'indépendance afin de fortifier, jalonner et revendiquer une vision de l'Internet pour laquelle nous sommes prêts à nous battre. CECI EST UN TEST ! LISEZ CE QUI SUIT ET FAITES PASSER (POUR MEMOIRE) _ _ ((___)) cDc communications [ x x ] & HACKTIVISMO \ / "Prodigieux message d'espoir" (' ') 4 juillet 2001 (U) POUR DIFFUSION IMMEDIATE L'INTERNATIONALE DES CENSEURS PROGRESSE [Le 4 juillet 2001 - LUBBOCK, Texas.] La liberté d'expression est assiégée aux marges de l'Internet. Un certain nombre de pays censurent l'accès au Web au travers d'un filtrage DNS [Domain Name Service]. Ainsi, toute information "politiquement incorrecte" se retrouve bloquée à partir de son adresse - le nom qui apparaît devant le "point com", ou net, ou org, etc. D'autres bloquent toute expression politiquement ou socialement sensible à partir d'un filtrage des contenus. Pour Hacktivismo et le CULT OF THE DEAD COW, les limites ont été dépassées. En tant qu'hackers et défenseurs de la liberté d'expression, nous avons décidé de développer des technologies permettant de passer outre la censure de l'Internet que financent et soutiennent certains états-nations. La majeure partie de ces pays se servent en premier lieu de l'intimidation et de la surveillance des internautes, ainsi de la République Populaire de Chine, de Cuba et de nombreux pays islamistes. La majeure partie sous couvert de censure des contenus pornographiques. Mais leur véritable motivation est de censurer de toute expression allant à l'encontre de ces régimes répressifs. Cela va des opinions politiques aux informations "étrangères" en passant par tout ce qui a trait aux femmes, aux travaux universitaires et d'experts, à la religion, aux minorités ethniques ou silencieuses, aux droits de l'homme, aux documents présentant certaines "drogues" sous un jour favorable, aux contenus gays et lesbiens, entre autres. Les caprices de la censure d'état sont légion. [1] * En Zambie, le gouvernement a tenté de censurer certaines informations révélant ses projets de référendums constitutionnels. * En Mauritanie - comme dans la majeure partie des pays -, les propriétaires de cybercafés sont tenus de fournir aux services de renseignement du gouvernement les copies des e-mails envoyés ou reçus depuis leurs établissements. * Certains pays, moins draconiens, comme la Malaisie, ont menacé les éditeurs de contenus sur le web de violation de leurs licences de publication : leurs mises à jour -opportunes- d'informations -pertinentes- sont perçues comme autant de menaces. * La loi portant sur la sécurité de la Corée du Sud proscrit tout contact -y compris Internet- d'un Coréen du Sud avec l'un de ses voisins du Nord. * Le Sri Lanka a menacé certains sites d'informations de la révocation de leurs licences si la couverture de l'élection présidentielle n'était pas favorable au parti du président sortant. On ne mesure pas forcément les risques liés à l'accès, et à la propagation, des informations. * En Ukraine, on présumé que le corps décapité trouvé près du village de Tarachtcha est celui de Georgiy Gongadze, fondateur et éditeur d'un journal en ligne critique des autorités. * En août 1998, Emre Ersoz, un Turc de 18 ans, a été jugé coupable d'"insulte à la police nationale" pour avoir participé à un forum de discussion suite à une manifestation violemment réprimée par la police. Son fournisseur d'accès avait fourni aux autorités son adresse physique. * Le journaliste Miroslav Filipovic a le triste mérite d'être le premier journaliste à avoir été accusé d'espionnage pour avoir publié certains articles sur l'Internet -il détaillait, en l'occurrence, certains abus de l'armée yougoslaves au Kosovo. Nous ne supportons plus ce genre de violations manifestes des droits de l'homme et de la liberté d'expression. Les démocraties libérales ont beau jeu de parler du libre accès aux informations. Les hackers ne laisseront pas certains gardiens du Temple ridiculiser la Convention Internationale des Droits Civiques et Politiques pas plus que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Et nous sommes prêts à payer ce qu'il faudra pour ça. Hacktivismo et le CULT OF THE DEAD COW lancent cette DECLARATION D'INDEPENDANCE en tant qu'expression de notre indignation et de notre volonté d'agir. Il en va de nos droits basiques à la liberté de communication, et d'expression. Les citoyens ont le droit d'accéder aux informations, même si certains veulent les criminaliser. Nous sommes prêts à défendre l'Internet, quand bien même nos leaders ne le soient pas. --------------------------------------------------------------------- [1] un certain nombre d'informations citées dans ce communiqué de presse sont soient paraphrasées, soient directement issues du rapport sur les "Ennemis de l'Internet" qu'ont publié Reporters Sans Frontières et le magazine Transfert, et que l'on peut trouver sur http://www.rsf.fr et http://www.transfert.net. />/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/>/> THE HACKTIVISMO DECLARATION (Déclaration d'Indépendance Manifeste hacktiviste) Principes de liberté en faveur d'un internet non censuré Nous sommes TRES SERIEUSEMENT INQUIETS de l'extension de la censure de l'internet par les gouvernements, soutenus par les sociétés transnationales, PRENANT POUR BASES les principes et objectifs inscrits dans l'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (UDHR), qui déclare que _Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit_, ainsi que l'Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR), pour qui 1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions. 2. Toute personne a droit à la liberté d'expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix. 3. L'exercice des libertés prévues au paragraphe 2 du présent article comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à certaines restrictions qui doivent toutefois être expressément fixées par la loi et qui sont nécessaires: a) Au respect des droits ou de la réputation d'autrui; b) A la sauvegarde de la sécurité nationale, de l'ordre public, de la santé ou de la moralité publiques. RAPPELANT que plusieurs états membres des Nations Unies ont signés l'ICCPR, ou l'ont ratifié de telle sorte qu'il empêche leurs citoyens de s'en servir lors d'une procédure judiciaire, CONSIDERANT que de tels états membres continuent volontairement de réprimer l'accès libre et ouvert aux informations légalement publiées sur l'Internet, malgré l'assertion claire et nette de l'ICCPR que la liberté d'expression s'entend à toute forme de média, PRENANT NOTE que certaines sociétés transnationales continuent de vendre des technologies de l'information aux régimes les plus répressifs dont elles savent qu'elles serviront à surveiller et contrôler des citoyens d'ores et déjà réprimés, PRENANT EN CONSIDERATION le fait que l'Internet sert de plus en plus à la répression plutôt que comme instrument de libération, CONSIDERANT que dans certains pays le droit d'accès à des informations légalement publiées, entre autres droits de l'homme, est considéré comme un crime, RAPPELANT que les états membres des Nations Unies n'ont pas réussi à faire pression sur ceux qui violent de façon flagrante les droits à l'information, CONSCIENT que le fait d'interdire l'accès à l'information entraîne un déclin spirituel, intellectuel et économique, promeut la xénophobie et la déstabilisation de l'ordre international, INQUIETS de voir gouvernements et transnationales s'entendre pour maintenir ce statu quo, SERIEUSEMENT INQUIETS de voir les puissants de ce monde échouer à défendre sans équivoque les droits à l'information, RECONNAISSANT l'importance du combat à mener contre les abus à l'encontre des droits de l'homme dans le respect d'un accès raisonnable aux informations sur l'Internet, NOUS SOMMES DE CE FAIT CONVAINCUS que la communauté internationale des hackers se doit dorénavant de réagir, et nous DECLARONS QUE : * LE RESPECT ENTIER DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES INCLUE LA LIBERTE D'ACCEDER DE MANIERE JUSTE ET RAISONNABLE AUX INFORMATIONS, QUE CE SOIT PAR ONDES COURTES, COURRIER POSTAL, TELEPHONE, INTERNET OU QUELQUE AUTRE MEDIA. * NOUS RECONNAISSONS LE DROIT AUX GOUVERNEMENTS D'INTERDIRE LA PUBLICATION DE CERTAINES CATEGORIES BIEN PRECISES DE SECRETS D'ETAT, DE LA PEDOPORNOGRAPHIE ET AUTRES ENJEUX RELATIFS A LA VIE PRIVEE ET AUX DONNEES PERSONNELLES, ENTRE AUTRES RESTRICTIONS COMMUNEMENT ADMISES. MAIS NOUS NOUS OPPOSONS A L'UTILISATION DES POUVOIRS ETATIQUES EN VUE DE CONTROLER L'ACCES AUX TRAVAUX CRITIQUES, INTELLECTUELS, ARTISTIQUES OU RELIGIEUX. * LA CENSURE GOUVERNEMENTALE DE L'INTERNET VA A l'ENCONTRE DE LA COEXISTENCE PACIFIQUE ET CIVILISEE, AFFECTE L'EXERCICE DE LA DEMOCRATIE, ET MENACE LE DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE DES NATIONS. * LA CENSURE ETATIQUE DE L'INTERNET EST UN ACTE GRAVE DE VIOLENCE SYSTEMATIQUE ET ORGANISEE A L'ENCONTRE DES CITOYENS, GENERE INTENTIONNELLEMENT DESORDRE ET XENOPHOBIE, ET EST UNE FORME REPREHENSIBLE DE VIOLATION DE LA CONFIANCE ACORDEE PAR LES CITOYENS AUX GOUVERNEMENTS. * NOUS ETUDIERONS TOUTES CHOSES ET MOYENS SUSCEPTIBLES DE CONTOURNER CE GENRE DE CENSURE GOUVERNEMENTALE DE L'INTERNET, ET FOURNIRONS DES TECHNOLOGIES PERMETTANT DE PASSER OUTRE CES VIOLATIONS DES DROITS A L'INFORMATION. Pour diffusion immédiate, le 4 juillet 2001, Hacktivismo et le CULT OF THE DEAD COW. Liens Web : Déclaration universelle des droits de l´homme http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm Pacte international relatif aux droits civils et politiques http://www.unhchr.ch/french/html/menu3/b/a_ccpr_fr.htm Reporters Sans Frontières http://www.rsf.fr CULT OF THE DEAD COW http://www.cultdeadcow.com == Contact Presse: Oxblood Ruffin Foreign Minister CULT OF THE DEAD COW oxblood@cultdeadcow.com http://cultdeadcow.com __//////\ -cDc- CULT OF THE DEAD COW -cDc- /\\\\\\__ Est. 1984 \\\\\\/ NINJA STRIKE FORCE * HACKTIVISMO \////// Est. 1984 ####
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